Grande enquête Symbial sur l’Europe
Symbial est un institut de sondages créé en 1991.
Nous venons de réaliser une grande enquête auprès des Français.
Il s’agit d’un sondage que nous avons mené pour notre propre compte, sur la base d’un panel Opinéa de 1007 répondants en ligne, représentatif de la population de notre territoire.
Au travers de 9 questions baromètriques nous restituons l’état de française l’opinion sur l’Union Européenne.
Cette vague a été réalisée début mars 2020.
Enquête réalisée par échantillonnage (notamment avec la mise en place de la méthode des quotas afin de garantir la représentativité de l’échantillon par rapport à la population de référence).
L’Access Panel Online d’Opinea est exclusivement dédié aux études. Recruté dans les règles de l’art des access panels, il permet la constitution d’échantillons représentatifs de la population nationale mais aussi de cibles spécifiques, pouvant ainsi correspondre à la particularité de tous les besoins.
L’intervalle de confiance dépend du nombre de répondants pour chaque question :
effectif : intervalle de confiance = +ou-
100 : 9,80% | 400 : 4,90% | 800 : 3,46% | 1000 : 3,10% | 2000 : 2,19% |
%
38% des Français souhaitent rétablir le Franc
36% des hommes et 40% des femmes veulent le retour du France. 50% des 25-34 ans aussi.
Homme | 36% |
Femme | 40% |
16 et 24 ans | 26% |
25 et 34 ans | 50% |
35 et 44 ans | 40% |
45 et 54 ans | 41% |
55 et 64 ans | 35% |
65 et 74 ans | 23% |
%
44% pensent que l'Union Européenne répond aux inquiétudes concernant le domaine économique et social
Hormis les retraités et les séniors, la population la plus active est la plus critique sur l’impact de l’UE sur l’économie et la société.
Homme | 44% |
Femme | 44% |
16 et 24 ans | 47% |
25 et 34 ans | 53% |
35 et 44 ans | 48% |
45 et 54 ans | 39% |
55 et 64 ans | 42% |
65 et 74 ans | 32% |
%
61% des répondants sont pour une Europe des Nations à la place de l'Union Européenne
Toutes les catégories préfèrent une Europe des nations, même si les plus jeunes l’affirment un peu moins fort.
Homme | 63% |
Femme | 59% |
16 et 24 ans | 50% |
25 et 34 ans | 69% |
35 et 44 ans | 61% |
45 et 54 ans | 60% |
55 et 64 ans | 64% |
65 et 74 ans | 57% |
%
L'UE efficace sur l'immigration légale et clandestine
Seulement 41% des Français jugent l’Europe efficace contre l’immigration légale et clandestine. Seuls les moins de 35 ans sont majoritairement positifs sur ce thème.
Part des répondants positifs pour l’UE :
Homme | 40% |
Femme | 43% |
16 et 24 ans | 51% |
25 et 34 ans | 56% |
35 et 44 ans | 42% |
45 et 54 ans | 37% |
55 et 64 ans | 35% |
65 et 74 ans | 25% |
%
Lesquels de ces pays (en négociation actuellement) devraient pouvoir faire partie de l'Union Européenne ? : AUCUN
Une forte majorité de la population est opposée à un nouvel élargissement du périmètre de l’UE.
Pays acceptés par les Français :
Macédoine | 20% |
Monténégro | 20% |
Serbie | 19% |
Bosnie-Herzégovine | 16% |
Albanie | 15% |
Turquie | 13% |
Kosovo | 11% |
Aucun | 59% |
%
Les Français ont-ils intérêt à ratifier les traités de libre-échange : NON
Une majorité des répondants est opposée à la ratification de nouveaux traités de libre-échange, notamment les plus de 45 ans.
Part des opposants :
Homme | 53% |
Femme | 51% |
16 et 24 ans | 31% |
25 et 34 ans | 38% |
35 et 44 ans | 45% |
45 et 54 ans | 60% |
55 et 64 ans | 61% |
65 et 74 ans | 71% |
%
Pensent que l’Union Européenne doit conserver le principe de son organisation actuelle
%
Que l'UE doit complètement changer son organisation actuelle
%
Que l’UE doit intégrer les nouveaux pays qui le souhaitent
%
Que l’UE doit faciliter la sortie des pays qui le souhaitent
%
Que l’UE doit aller plus loin dans le fédéralisme
%
Que l’UE doit revenir à l’Europe des nations
Cette vague de notre baromètre européen confirme les doutes que les Français ressentent des bénéfices que leur apporterait l’Union Européenne dans sa conception actuelle.
Le scepticisme affiché est plus fort sur la question de la souveraineté nationale, le contrôle de l’immigration et les enjeux économiques et sociaux.
La balance semble pencher du côté du retour aux nations, à la maitrise des frontières et des enjeux stratégiques de chaque pays constituant l’Europe.
Nous comparerons ces tendances avec les résultats que nous mesurerons après l’été et surtout après la crise Covid-19 qui a débutté début 2020 et qui aura fait des ravages dans les conceptions politiques qui paraissaient avoir gagné.
A savoir l’économie mondialisée, le libéralisme empêchant les Etats d’intervenir, le refus des frontières, la protection européenne garante de la sécurité de tous.